Operation Flashpoint

Operation Flashpoint : Dragon Rising est un jeu de tir à la première personne fait pour être joué à quatre en coopératif. Ressemblant comme deux gouttes d’eau à un Ghost Recon de l’éditeur Ubisoft, ce titre vous plonge dans des missions où vous allez devoir remplir des objectifs militaires sur le terrain. Cette fois-ci, l’action prend place sur une île, enfin plutôt un archipel composé d’îles aux tailles variées. Si l’île principale de Skirinka est particulièrement grande, l’îlot sur lequel nous avons joué notre mission était quant à lui d’une taille plus raisonnable. A l’instar d’un Full spectrum Warrior, on peut donner des ordres à ses soldats comme leur demander d’aller à un endroit précis, de faire un tir de barrage, ou de demeurer à couvert. Le panel des possibilités est si vaste qu’il couvre peu ou prou tous les ordres que ces commandos peuvent être amenés à accomplir en mission. La première chose qui frappe dans Operation Flashpoint : Dragon Rising, c’est qu’il n’y a pas de place pour l’amateurisme. La moindre faute d’inattention et la sanction tombe ; vous vous retrouvez avec une blessure ouverte, ou vous mourrez.

Mission de reconnaissance dans la brume matinale.
Lorsque l’on est blessé, il est possible d’appliquer un bandage pour stopper l’hémorragie. Il n’y a pas de jauge de vie dans ce jeu, cependant si vous vous videz entièrement de votre sang, il faudra recommencer la mission en cours. Il est donc plus sage d’avancer prudemment et d’envoyer ses hommes en reconnaissance. Une fois des ennemis repérés, il suffit alors de les tenir dans un feu croisé entre vous et vos coéquipiers. Et même si les munitions ne sont pas illimitées, avec un choix de 60 armes, vous allez pouvoir vous amusez à tirer sur tout ce qui bouge. Si jamais les balles viennent à vous manquer, il sera toujours possible de ramasser une arme sur l’on de vos adversaires défunts. Dans notre mission, nous avons dû faire exploser un radar et anéantir un village à l’aide d’un support aérien. L’occasion de noter que ce ne sont pas tant nos objectifs finaux qui posaient problème, mais plutôt les patrouilles de soldats ennemis qui émaillent la zone de jeu. Une zone de jeu que nous avons trouvé certes large, mais pas vraiment fouillée graphiquement parlant. Heureusement que pour contrebalancer les graphismes, les sons des armes nous ont quant à eux vraiment impressionnés. De quoi choyer nos oreilles pendant la durée d’une mission qui varie de 45 minutes à plus d’une heure.

A noter que pour les amateurs de challenge, il sera possible de jouer en mode difficile, une option qui supprime le curseur de visé, les points de contrôle, ainsi que l’indicateur de provenance des tirs. Enfin, si nous avons pu utiliser une jeep lors de notre session de jeu, il nous tarde de mettre la main sur une version permettant d’essayer d’autres véhicules (le titre devrait en comporter 30), surtout les hélicoptères...